Le tourisme : Il faut le savoir, la Chine est envahie de touristes... chinois. Les migrations touristiques sont gigantesques et quand les cars arrivent cela ne concerne pas 50 personnes mais 2000 qui débarquent d’un seul coup. Est-ce gênant ? Pas vraiment car le «rush» est rapidement absorbé par les sites conçus pour d’énormes afflux de visiteurs et surtout parce qu’en bon Français vous aurez tendance à préférer
les endroits loin de la foule alors que les Chinois mesurent l’intérêt d’un lieu au nombre de visiteurs qu’il reçoit.
Les loisirs de plein air sont surtout l’affaire des Chinois des villes. Les trottoirs, les rues et les parcs sont envahis de groupes qui pratiquent la danse, la musique, le chant, les arts martiaux, la gymnastique, le dessin...
Les animaux de compagnie : La règle de l’enfant unique n’a pas été la seule contrainte imposée aux Chinois. Dans le passé on ne pouvait pas, non plus, posséder d’animaux, sans parler de l’éradication des oiseaux qui a provoqué des ravages écologiques sous le règne de Mao. On peut maintenant avoir des animaux de compagnie et ils sont traités... comme des enfants.

Je peux vous photographier ? Les Chinois sont des fanatiques de photo et ce qu’ils aiment plus que tout photographier ce sont les touristes occidentaux. On vous photographie en cachette, du coin de l’appareil, et si on voit que vous êtes d’accord, c’est le ravissement total : on veut se faire photographier avec vous. Si vous croisez un groupe de lycéens en vadrouille, autant le savoir, ils y passeront tous !

Parlez-vous Chinglish ? Presque tous les panneaux de la voie publique sont sous-titrés en anglais, bien que les Chinois ne comprennent pas cette langue.


La difficulté d’écriture de textes par des graphistes qui ne maîtrisent ni le sens, ni la grammaire, ni même le découpage des mots qu’ils écrivent ne peut qu’apparaître sur le résultat final. Le Chinois de la rue y est insensible mais c’est un motif d’amusement pour les anglophones de passage. Celui qui a conçu l’enseigne ci-contre a voulu dire "bagages en fête" mais il a écrit "le funeste destin des valises".

Les offrandes : Les Chinois sont très religieux et très tolérants. Les religions coexistent sans problème et certains temples hébergent plusieurs cultes. Des petits sanctuaires mobiles sont installés par certains commerçants devant leurs boutiques et, quand on veut se débarrasser d’une statuette pieuse on la place sur le trottoir pour qu’elle soit adoptée. Les offrandes sont diverses. On peut, entre autre, offrir
de l’argent à la divinité. On brûle alors des billets de banque. Une option plus respectueuse des valeurs économiques consiste à offrir à la divinité des billets factices qui remplaceront les vrais que l’on aura offert... au marchand.