Il y a, à Pékin, de nombreux restaurants d’état. Comme ils sont plus anciens que les restaurants privés ils bénéficient d’une clientèle régulière. Pour s’assurer que ses restaurants paient bien leurs impôts, l’état a recours à un contrôle indirect qui ne froisse pas les administrateurs et fidélise les consommateurs. Le client demande à recevoir sur son addition un tampon de la loterie. La facture devient alors ticket de loterie et ne passera pas aux oubliettes.