Presque tous les peuples utilisant les tzompantlis gardaient une trace de toutes les têtes, parfois tous les corps qui y étaient exposés. C’était le travail des artistes qui modelaient de petites figurines d’argile, une par victime. Quand elles n’ont pas été détruites par l’humidité, il arrive que les archéologues trouvent des «gisements de figurines». C’est ainsi que l’on a pu évaluer, chez les Aztèques, le nombre de sacrifiés sur certaines pyramides. Ce nombre s’exprime en milliers.