Pour traverser Juliaca en voiture il y a un itinéraire recommandé et on ne s’en écarte pas. Le chauffeur vous met en garde : "pas de photo, on ne descend pas et on ne s’arrête pas". Ajoutons qu’il est sage de ne pas respirer non plus car la "cuidad de los vientos" est régulièrement envahie d’une odeur pestilentielle venue des décharges qui l’entourent. Les Péruviens disent que tout comme Cusco est le nombril du monde, Juliaca est le... disons que c’est un endroit nettement moins noble du corps humain.