L’avion : Les aéroports chinois sont d’une efficacité à rendre envieux tous les voyageurs français. L’enregistrement au départ, la collecte des bagages et les passages à la douane se font avec un minimum de procédure. Il ne faut pas en déduire que les Chinois sont laxistes. Il nous est arrivé, sans le vouloir, d’enfreindre une consigne de sécurité en laissant une batterie d’appareil photo dans notre bagage de soute, ce qui est interdit. Au moment de présenter nos visas, on m’a demandé de passer au poste de police. Inquiétude. La valise m’attendait. On m’a demandé si je transportais des choses interdites. J’ai dit que non avec un large sourire, bien que n’en menant pas large. On me l’a faite ouvrir et le douanier est allé directement à la batterie. J’ai fait l’innocent, d’autant plus facilement que je l’étais, et je suis reparti avec ma batterie dans la poche pour la mettre avec l’appareil photo, dans le bagage à main.

Le train : Nous avons pris le train trois fois. Un train de jour (6h), un train de nuit et un TGV. Là aussi efficacité assurée. Pour entrer dans les grandes gares, les contrôles sont les mêmes que dans les aéroports. A chaque départ une hôtesse vient vous chercher dans la salle d’attente. Ce n’est pas seulement une faveur faite aux étrangers, beaucoup de Chinois ne parlent que leur dialecte et ne comprennent pas les annonces. Il faut se préparer à voyager avec de la musique stridente et des publicités continuelles diffusées à toute force par les haut-parleurs des compartiments. C’est pénible dans la journée, franchement insupportable la nuit.
La voiture : Impossible de conduire si on ne réside pas en Chine. Il faut donc avoir recours à un chauffeur et c’est... sage. Les habitants de Hong Kong disent : les Anglais roulent à gauche, les Hongkongais roulent à droite et les Chinois roulent partout. On apprend vite que le code de la route ne s’applique qu’aux voitures. Les vélos, triporteurs, motos, camions et bus ne sont pas concernés. Si la circulation est frénétique dans le nord, elle est délirante dans le sud. Merci chauffeur.
Les routes : Les autoroutes sont en bon état et il s’en construit en permanence. Elles sont payantes et truffées de radars. Les autres routes sont souvent délabrées particulièrement dans le sud du pays. La chaussée est défoncée, le revêtement parfois absent. Les trajectoires des véhicules sont souvent dictées par l’état de la chaussée et c’est accepté par tout le monde. En montagne, les éboulements et glissements de terrain sont monnaie courante, jusqu’à rendre certaines routes impraticables. Souvent notre chauffeur a du rebrousser chemin, la route ayant disparu.
Vélo et moto : Louer un vélo en ville n’est pas une bonne idée et on s’en rend vite compte. Notre agence l’avait prévu mais son représentant sur place nous a dit qu’il préférait nous payer un repas. Par contre, une balade en side-car comme celle que nous avons faite à Pékin est une expérience inoubliable. En campagne, les choses sont différentes et la bicyclette est un moyen idéal pour découvrir les petits villages. Le prix de location est dérisoire et il ne faut pas s’en priver.
En bateau ? En fait, c'est plutôt un radeau que nous avons pris pour descendre la rivière Li, après une journée de vélo. Bien sûr, nous avons mis les vélos sur le radeau.