Arrivée

Lors de notre première visite, en 1972, nous venions du Mexique à bord de notre propre voiture immatriculée aux Etats Unis. Le passage routier à partir du Chiapas se faisait par étapes avec des barrages de la police, puis de l’armée, qui se succèdaient de part et d’autre de la frontière. Cette fois, nous avons pris l’avion, toujours à partir du Mexique, mais il nous a fallu, à l’aller et au retour passer par le San Salvador. Le guide qui nous attendait à l’aéroport s’est excusé des inconvénients de la circulation et de la pollution de la capitale. Oui, il faut 2 heures pour sortir de ville, oui, on respire mal mais, d’après nos souvenirs beaucoup, beaucoup, mieux qu’en 1972 !


Pollution, propreté, tourisme

Tout est relatif. Si vous venez du Mexique, le Guatemala vous paraîtra propre et les routes correctement entretenues. Si vous venez du Yuacatan, qui est, géographiquement et politiquement un état mexicain mais dans les faits un espace touristique aménagé à l’américaine, votre opinion peut être différente. L’aménagement touristique au Guatemala est de qualité. Parmi les visiteurs, peu d’américains mais de nombreux français.

Monnaie et coût de la vie

La nourriture coûte plus cher qu’au Mexique. Les restaurants sont, clairement plus chers. L’essence aussi. On paie en quetzal. Ceux qui prétendent que l’on peut payer en dollars mentent. Quand ils sont acceptés c’est avec un surcoût considérable car le commerçant qui les prend aura le même problème que vous, et des soucis de fiscalité en plus. Les bureaux de change français n’ont pas de quetzals, on doit donc les acheter sur place. Il y a deux solutions. La solution légale : vous pouvez changer des euros dans une banque locale, remplir des formulaires, faire la queue et, après une longue attente, bénéficier d’un taux de change que vous considérerez comme une arnaque.
La solution moins légale : acheter en France des dollars. A la frontière, les changeurs clandestins sont facilement repérables. Vous pouvez leur faire confiance et le taux est acceptable. Sinon certains hôtels peuvent offrir ce service. Le mauvais plan consiste, venant du Mexique à vouloir changer des pesos. Si un changeur les accepte, ce sera à un taux dérisoire. Et la carte bancaire ? Seules les rares boutiques de luxe les accepteront... parfois. Et les distributeurs de billets ?
Hors de la capitale ils sont rares et ceux que l’on trouve sont peu, voire pas, fiables...


Ce carnet de voyage contient de nombreuses photos commentées. Pour les voir toutes, cliquez sur n'importe laquelle de celles qui sont affichées sur les pages. Cliquez ensuite sur les flèches à droite et à gauche pour les voir toutes. Cliquez sur la flèche pointant vers le haut pour revenir aux pages du carnet.