Eau et électricité

Pas d’eau potable au robinet. Un hôtel qui reçoit des touristes en offre en général deux bouteilles qui sont mises dans les chambres. Sinon il faut acheter de l’eau minérale en bouteille dont le prix est raisonnable ou de l’eau purifiée, également en bouteille, un peu moins chère. Les prises électriques sont américaines avec des fiches plates.

Nourriture, repas, emplettes


En dehors des grandes villes on finit toujours par trouver un petit supermarché, ou une épicerie qui propose le minimum: boissons, fruits, pain. Manger sur les marchés est plus hypothétique. C’est appétissant mais l’hygiène n’est pas garantie. Pas de problème, par contre, pour les petits restaurants si ce n’est que les plus chers ne sont pas toujours les meilleurs. Les menus, qui sont toujours affichés sont, en général, descriptifs. Il faut comparer.
On trouve facilement tout ce qui peut manquer à un voyageur, textile et chaussures. Il y a toujours quelque part une pharmacie pour les urgences. Les échoppes de bibelots sont partout mais les vendeurs qui vous assaillent et sont une plaie au Mexique sont absents au Guatemala.

Sécurité

Rares dans les petits villages, les hommes en armes (d’impressionnants fusils à pompe) sont partout devant les magasins des grandes villes. Pas de problème pour les habitants qui considèrent cela comme une mesure normale de protection de la part des commerçants et qui donne aussi du travail aux anciens guérilleros. Quand on ne peut pas se payer un garde, on vend au travers d’une grille. On vous explique que délinquance ne va pas forcément avec insécurité quand on sait se conduire.
Il y a, en moyenne au Guatemala 19 assassinats, par jour. C’est moins qu’au Honduras et beaucoup moins qu’au Salvador où il y en a 31. Ceci concerne surtout les gangs, les maras, qui se font des guerres féroces. Les victimes sont souvent connues de la police qui évite d’interférer. Dans les campagnes les statistiques sont plus vagues car la loi maya s’applique en silence. Si le délit est grave mieux vaut pour le délinquant que la police l’attrape avant la population. Une fois entre les mains des habitants, la police laissera faire la ‘justice autonome’. La plupart du temps le coupable est condamné à mort. Il sera tué à coups de machettes, à coups de bambous, pendu ou brûlé vif.
Le Guatemala a l’un des taux de meurtres de femmes les plus élevés au monde. D’après le rapport de l’IPS du 31 janvier 2012, 5 200 femmes ont été victimes de mort violente entre 2000 et 2012.