La richesse des « cités-état » tenait à deux facteurs : une position stratégique sur les routes des échanges et une dissuasion militaire qui forçait tout commerçant à se plier à leurs règles. Leur faiblesse découlait de ces mêmes contraintes : une forteresse imprenable est souvent construite en rase campagne sur une zone peu propice à l’agriculture et une force militaire retranchée derrière des remparts peut se révéler, en période de pénurie, plus dangereuse qu’un ennemi extérieur.