A notre grande surprise nous avons découvert la présence de nombreux hôtels français, tenus pas des Français. Ils sont plus abordables que chez nous et sont de véritables ambassadeurs : fromages français, petits déjeuners français, cela fait plaisir mais ça n’est pas très chinois. Nous sommes à plusieurs reprises restés à de grands hôtels chinois impeccables dans le service et le lieu d’implantation. Le petit déjeuner chinois y est impressionnant. Même si on ne peut pas tout essayer, c’est une expérience à faire. Côté expérience, nous sommes aussi passés dans quelques établissements que nous qualifierons de "tape à l’œil". On a mis dans chaque chambre une tonne de matériel dont rien ne fonctionne. Une console hight-teck pour diriger l’éclairage mais rien n’est branché correctement. Des prises australiennes et du matériel américain dont on a tordu les fiches pour qu’elles rentrent dans la prise. Il y a de l’eau aux robinets mais où est le chaud où est le froid ? C’est le hasard qui a décidé. Le tableau de bord de la clim est digne d’un Airbus mais derrière, il n’y a pas de moteur. Dans un de ces palaces, avons signalé que notre chasse d’eau n’avait... pas d’eau. Le soir, le réceptionniste nous annoncé fièrement que c’était réglé : on avait mis un seau à côté du siège. Bref, le grand folklore. Il faut essayer cela aussi. Les auberges : C'est souvent une affaire de famille. Bien souvent, ça ne paie pas de mine mais nous ne gardons que de bons souvenirs de ces petits hôtels de charme où on met un point d’honneur à s’occuper des "invités". On les trouve facilement sur internet car le bouche à oreille international circule vite. En général on fournit tout un tas de petits bonus et services, fruits dans la chambre, thé le soir, location de vélos. Loger chez l’habitant : Les Chinois ouvrent facilement leur porte et nous avons été invités, entre autre à un mariage, à plusieurs occasions. Certaines familles offrent l’équivalent des "chambres d’hôte". C’est l’occasion d’être au plus près de la vie quotidienne même si on se rend vite compte que l’hôte est logé plus confortablement que la famille elle-même. Ci-dessus : une nuit passée dans un tulou, une habitation collective fortifiée où vivent jusqu’à 800 personnes. En dessous : lit et couvert chez l’habitant.