A l’origine, les hutongs étaient des quartiers aisés. La vie s’y organisait autour des siheyuans, des maisons avec cour abritant tous les membres d’une famille et ses serviteurs. Le mot « hutong » désignait les ruelles séparant les siheyuans et dont la largeur n’excédait jamais le mètre. Au fil des siècles ce type d’habitation a été délaissé par les classes favorisées et chaque pièce entourant les siheyuans est devenue le logis d’une seule famille partageant la cour centrale avec d’autres familles de milieu modeste. La population a explosé et l’étroitesse des accès a fait des hutongs des labyrinthes difficilement pénétrables.