Direction, le sud.

Avant de quitter Quito nous montons sur la colline de Panecillo qui surplombe la ville puis nous prenons la route vers Latacunga et le volcan Cotopaxi. En chemin nous nous arrêtons chez l'un des plus grands producteurs mondiaux de roses. Ils exportent essentiellement vers l'Amérique mais aussi l'Asie et l'Europe. Vérifiez les étiquettes chez votre fleuriste, vous pourriez avoir des surprises.
Cette nuit-là nous dormons dans une ancienne hacienda. Pour l'atteindre Véronica, notre chauffeur-guide a dû prendre des chemins de traverse mais, bifurcation après bifurcation, comment pouvait-elle savoir que nous étions sur le bon chemin ? En fait les bidons qui se trouvent sur les côtés indiquent qu'on est sur la tournée du laitier et un camion de lait va toujours quelque part.

Il pleut !


Le matin suivant Véroniqua est préoccupée. Elle se résout à nous dire que les vallées vers lesquelles nous nous dirigeons sont sous une pluie diluvienne depuis plus d'une semaine. Les fleuves débordent et de nombreuses routes sont coupées à cause des glissements de terrain. Les guides d'Equateur sont en communication les uns avec les autres et les images qu'ils lui envoient ne sont pas rassurantes. Pour l'instant, nous continuons notre programme : route vers le cratère du Quilotoa, visite du marché de Pujili et nuit à Baños, une des villes les plus arrosées du pays, cela nous fera une mise en bouche.


De fait, à notre arrivée à Baños il pleut mais cela ne semble pas exceptionnel ici. Toutes les chambres disposent d'une paire de grands parapluies et il y en a, par ailleurs, d'autres, disposés à tous les endroits stratégiques de l'hôtel.