Les topes : Que seraient les routes mexicaines sans les topes ? Ces ralentisseurs d’asphalte ou de béton sont faits pour faire mal. On les trouve à intervalles réguliers en ville. Inutile de limiter la vitesse, les topes s’en occupent et ne pas les respecter coûte bien plus cher en réparation qu’une amende. Les plus dangereux sont dans les villages et en rase campagne. Avec leur 10 cm de largeur ils vous détruiront les pneus, les jantes et le pot d’échappement si vous vous laissez piéger. Ils sont installés avec ou sans l’autorisation des municipalités devant les étalages de bord de route et les nombreux, très nombreux, réparateurs qui sont là pour vous aider après la casse.
Les plots métalliques sont une alternative aux topes. Ils sont creux. Souvent éclatés par les camions qui ont roulé dessus, ils forment alors de redoutables échardes en métal de 10cm plantées dans la chaussée.

Hygiène et pollution :


La santé est une préoccupation mexicaine. Chaque rue, ou presque, a sa pharmacie. L’eau du robinet n’est pas potable mais l’eau en bouteille est disponible partout. Les produits des restaurants et bistrots de quartier sont parfaitement sûrs. La principale pollution à Mexico vient du Popocatepetl et pourtant...
...ce qui saute aux yeux quand on prend la route ce sont les ordures. Les bas-côtés sont couverts de déchets. A intervalles réguliers on croise des camions qui déchargent des gravats sur les bermes : pneus, briques, vieux mobilier, sacs poubelle, kilomètre après kilomètre. Quand il y en a trop, on y met le feu.
Les fleuves sont aussi atteints. Les ordures flottent sur le plus beau canyon du pays, le Sumidero. Deux états font exceptions : le Yucatan et le Chiapas. Le premier parce qu’il s’agit d’une zone touristique tellement américanisée qu’on a plus l’impression d’être en Floride qu’au Mexique. Quand au second, un panneau quand on en passe la frontière en explique avec humour la raison : "Ici, l’état ne s’occupe pas de l’entretien des routes". Signé le "Front Indépendantiste du Chiapas".