Dimanche 15 juillet :

Pluie cette nuit. 7h, 9°, ciel mitigé. Pour la première fois personne n'est passé pour nous faire payer. 9h, nous sommes dans les nuages sur la 95 près du Stefanbud, le refuge où nous nous étions arrêtés le premier jour. Le brouillard est à couper au couteau. Après une attente de 2 h pour que le ciel se dégage, sans succès, nous reprenons la route et miracle, 600m plus loin, 200m plus bas, pas de nuages sur la vallée et la route en lacets que nous voulions photographier. Stodvarfjördur, nous lavons le camion pour la Xième fois. Longeons sous le soleil le Faskrudsfjördur puis le Reydarfjördur. Malheureusement, comme toujours, les nuages s'accrochent aux montagnes et empêchent de voir les sommets environnants. A la sortie d'Eskifjördur, mine de spath abandonnée. Egilsstadir : courses et installation au camping. Du vent mais toujours du soleil, 16°, à l'abri, il fait bon.
Lundi 16 juillet :
7h, 12°, ciel couvert. Départ par la 94 vers Bakkagerdi où nous avons débarqué l'année dernière mais où nous voulons retourner pour photographier les macareux. Arrêt à la cabane vert pomme, au milieu de rien, où on peut acheter des boissons réfrigérées grâce à une éolienne et un panneau solaire. Arrêt aussi à la maison de vacances du peintre Kjarval. Arrivée à Bakkagerdi : deux heures à regarder le ballet incessant des macareux qui nourrissent leurs petits presque arrivés à la taille adulte. Installation au camping (2733kr). Bloc sanitaire et petite cuisine tout à fait corrects. Promenade dans le village. Dans la soirée, la pluie arrive. Cela faisait longtemps.
Mardi 17 juillet :
8h, 6°, il a plu toute la nuit. Repartons vers la falaise des macareux où c'est l'heure de l'approvisionnement des jeunes en anguilles de mer. Ils attendent impatiemment en se "faisant" les ailes car c'est bientôt le moment de leur départ. De retour à Egilsstadir, courses et achat de "souvenirs" à l'information touristique puis route vers Seydisfjördur. Camping en face de l'église : 5766kr pour 2 nuits avec l'électricité que nous prenons pour la première fois puisque nous allons rester statiques 48h. Promenade dans le village, il fait froid.
Mercredi 18 juillet :
Dernier jour en Islande. Il fait beau comme jamais! 8h30, partons à pied, en t-shirt, le long de la rivière pour monter aux belles cascades du bord de route. Journée calme, le ciel se couvre en fin d'après-midi.
Jeudi 19 juillet :
8h, 9°, ciel très bas, nous sommes sur le parking d'embarquement pour notre départ vers les îles Féroe... mais c'est une autre histoire.

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Nos dépenses en couronnes islandaises :
Nourriture : 60 420kr . Nous ne sommes pas de gros mangeurs...
Camping : 63 300kr. Minimum 3000kr par nuit, sauf si on bénéficie du tarif "senior citizen".
Carburant : 67 540kr pour 4 355km parcourus.
Quatre excursions : 642 050kr (le vol en hélicoptère était très cher).

Dans le texte, nous n'avons pas tenu compte des accents ni des lettres typiquement islandaises. Dès le départ, il faut "s'accrocher" pour lire les panneaux d'autant plus que de nombreux endroits portent le même nom, ou que parfois seule une lettre change. Cependant, il est très facile de s'arrêter au bord des routes et aux croisements pour vérifier les indications. Sans GPS et sans téléphone, nous ne nous sommes jamais perdus.
C'est fini.